François a été coloc dans la maison Lazare d’Angers, et sa fille Marie a épousé Julien, coloc à Lyon ! 😯🤩
“J’ai décidé de venir vivre à Lazare, en colocation solidaire entre sans-abri et jeunes actifs, au moment où je vendais ma maison qui était devenue trop grande pour moi seul.
Dans le questionnaire pour rentrer dans la maison, il y avait cette question : “Comment ton désir de venir vivre à Lazare est-il perçu par tes parents ?”. J’ai répondu que les miens étaient morts. C’est vrai que d’habitude les volontaires de Lazare ont entre 25 et 35 ans… Alors on m’a proposé d’en parler avec mes enfants. Quand je l’ai fait, ma fille Marie m’a annoncé qu’elle commençait à devenir proche d’un garçon qui était lui-même volontaire en colocation Lazare, dans une autre ville. Ça a été un peu comme un signe pour cette décision, alors qu’il y avait de nombreux vents contraires.
C’était une décision assez originale de ma part, parce que j’avais un niveau social élevé : je quittais une énorme maison et un train de vie confortable pour aller vivre dans une chambre en colocation. Ce n’était pas un sacrifice, contrairement à ce que beaucoup d’amis ont pensé, je sentais que cette décision était juste.
Cette vie m’a permis de faire un chemin de vérité sur moi, de me désencombrer pour retrouver l’essentiel. Un chemin de vérité joyeuse, car c’est vraiment la marque de fabrique de Lazare !
Avec Julien, nous avions des familles très différentes, si bien que j’ai senti qu’il s’était même demandé s’il serait digne de ma fille. Mais nous étions si proches par les valeurs dans cette expérience commune ! Son acceptation de l’autre dans la richesse de sa différence , et une foi partagée ont fait que je savais qu’il ferait un époux rêvé pour Marie.
Le fait que Lazare soit une expérience familiale qui dure après la fin de ma vie en colocation était naturel pour moi. Quand j’ai quitté Lazare, je suis souvent revenu les voir et à la rentrée cette année j’ai proposé à Dom, un de mes anciens colocs Lazare, de venir venir vivre en colocation chez moi.
Mais la vie m’a comblé au-delà de ce que j’aurais pu espérer. Au mariage de ma fille dans notre propriété familiale, il y avait une dizaine de colocs lyonnais, anciens colocs de Julien et j’ai pu dans mon discours, partager sur notre expérience commune en mettant nos deux sweats Lazare. C’était tellement Joyeux ! “